dimanche 29 septembre 2013

bonjour !!

J'ai créer ce blog afin d'échanger des informations, et surtout des photos de nos ancêtres des Familles COURTOT, KABAR, DEVILLERS. Vous y trouverez les photos que j'ai pu récolter tout au long de mes recherches, j'ai aussi créé notre arbre généalogique dont le point de départ est Georges COURTOT, mon père.
Je me passionne également pour les Orchidées et j'ai rajouté une page à ce blog pour partager ces beautés ...

mercredi 26 octobre 2011

ARMAND DEVILLERS

   Armand DEVILLERS est né à CUGNY(AISNE) le 25 février 1848. Benjamin des 5 enfants de Louis DEVILLERS et Marie POITTE, il n’a qu’un an au décès de son père. Ses études primaires et secondaires effectuées dans l’AISNE, il obtient son diplôme de pharmacien en 1875, prend pour épouse Liska CHOQUE et s’installe à SAINT QUENTIN où il tient une officine de pharmacie.
Père de 5 enfants, traversant une période difficile, il vend l’officine à son future gendre Eugène ANCELIN, achète un moulin pour y exercer la profession de meunier à PITHON, commune dont il deviendra le maire. Naîtront à PHITON 5 autres enfants.
En 1896, le gouverneur FEILLET, en congé administratif en France, fait campagne pour la colonisation en Nouvelle Calédonie. Armand DEVILLERS vend son moulin, abandonne sa charge de maire et embarque le 25 avril 1897 (il a 49 ans) pour Nouméa avec femme et 9 enfants (la + âgée a 20 ans et le plus jeune 1an – Georgette, l’aînée vient d’épouser Eugène ANCELIN et reste en France). Il debarque à Nouméa le 2 juin 1897, y réside quelques jours puis, le 10 juin, par le Saint Antoine, gagne PONERIHOUEN où il s’installe, le 15 juillet, après un mois d’attente sur la propriété qu’on lui a attribuée à GROCHAIN, dans une case à peine achevée et composée de 3 pièces.
Trois autres enfants viendront élargir le cercle familial installé dans la brousse profonde.
Sans tarder, il bâtit pour agrandir sa demeure, abriter ses animaux et abriter son matériel agricole, installer son bureau de pharmacie (où il exerce au profit de ses voisins et de sa famille) et ouvrir une école libre et mixte. Il va à l’essentiel en se garantissant contre les aléas de l’avenir : mise en place d’un potager, d’une basse cour, d’une porcherie, de champs, d’un élevage bovin ; puis il se lance dans la caféiculture, objectif du plan Feillet. Il tient aussi commerce, pratique le chalandage, participe aux concours agricoles, œuvre à la commission municipale du village.
Par décret du 5 Aout 1927, Armand reçoit de Monsieur le Gouverneur Guyon la croix de « chevalier de la légion d’honneur ».
Armand décède à Ponérihouen le 04 avril 1939.
Son épouse Liska décède à Ponérihouen le 11 janvier 1951. Ils reposent tous deux en cette terre calédonienne qu’ils ont enrichie de leur savoir et de leur savoir faire.
Armand et Liska ont profondément ancré la famille sur le caillou et l’on compte à ce jour plus de 1200 descendants directs.

mardi 25 octobre 2011

JOLIMONT KABAR

Jolimont est né en1819 à Sainte-rose, un petit village de la côte est de la Réunion. Il est inscrit sur le registre spécial des affranchis de 1848 de la commune de Sainte Rose sous le n° 990. Il est le fils de Françoise Kabar née en 1797 (elle-même fille naturelle de Gonde),  il passe toute son enfance et son adolescence dans ce petit port situé au nord du Python de la fournaise.
En 1856, Jolimont épouse Héloïse Nezet, âgée de 18 ans et fille de cultivateurs. Le couple profite de cette régularisation pour déclarer ses deux premiers enfants : Marie-Rose née le 24 Août 1853 et Marie Augustine née le 21 février 1855.
En 1861, l’île qui vit essentiellement de la canne à sucre, est touchée par une grande sécheresse doublée de différentes maladies qui attaquent la culture du pays. La production s’effondrant, la famille Kabar souhaite quitter le pays pour la Nouvelle Calédonie. Il faut dire que le gouverneur Guilain à déjà adressé un courrier à son homologue réunionnais afin de présenter la nouvelle colonie et d’attirer des Bourbonnais ruinés par la crise économique.
Jolimont décide de profiter de cette opportunité et embarque à bord de l’Aveyron ayant accosté à la réunion avant de partir pour Sydney puis Nouméa. Les époux Kabar arrivent sur le caillou le 14 mai 1868 avec leurs 9 premiers enfants par le transport hélice. Ils seraient apparemment restés quelques temps au Pont des français avant de s’installer à Ponérihouen puis d’arrêter leur choix sur Houaïlou. La famille Kabar obtient alors une propriété d’une centaine d’hectares que Jolimont baptise Sainte Rose en souvenir de son village natal. Il travaille beaucoup, dans des conditions difficiles, pour créer son domaine et  y élèver modestement se dix-huit enfant. Un de ses petits fils "Raoul" mourut pour la France le 10 Juin 1916 et Quatre autre furent alors mobilisé.


EDITH DEVILLERS

Née le 30 septembre 1901 à Ponérihouen, elle epouse Alexandre Courtot le 27 août 1919 dont elle aura 5 enfants : Marthe, Cecile, Olga, Georges, Emmanuel. elle décédera le 10 février 1952 .

lundi 24 octobre 2011

ALEXANDRE COURTOT

Troisième et dernier enfants d'Auguste Courtot et de Marie Françoise Kabar, il né le 31 décembre 1891 à Houailou, il n'a que 10 ans quand son père décède en 1901 à Paris, il est élevé par sa mère et devient Charpentier de marine. Il épouse Edith Devillers le 27 août 1919 à Ponérihouen.
Ils auront 5 enfants : Olga, Marthe, Cecile, Georges, Emanuel. Ils vivent sur leur propriété en bord de mer à Mou Ponérihouen.
Alexandre, familièrement appelé, Alex fut une grande figure de la boxe calédonienne. il defia William en 1914 et le terrassa au 6e round, les spectateurs en restèrent médusés, sa carriere sportive est alors lancée dans la colonie. Peu de temps après, il se débarrasse de la même manière ses adversaires Bucetti et Desanti, des matelots de cargos francais.
La guerre faisant rage, il s'embarque le 23 avril 1915 pour la métropole et met sa carriere en stand by pendant plusieurs années.
Malade en France il y reste alité une grande partie de son séjour, a son retour au pays, il rentre à ponérihouen.
En 1923, il remonte sur le ring et combat un martiniquais "alonzo", marin de l'El Kantara. Celui-ci donnera du fil a retordre à Alex et il faut attendre  le 3e round pour que celui-ci, habile à porter de courts crochets à mi-distance, perce la garde d'Alonzo jusque-là impénétrable. Bien que blessé par la suite il est déclaré vainqueur au 15e round.
le mois suivant au cours du championnat calédonien toute catégorie, Charbonnel cause la surprise en touchant sévèrement son rival d'un crochet à la mâchoire : Alex chancelle mais ne rompt pas. le combat est dur et sans merci.Il engage une baroud d'honneur au 15e round mais logiquement Charbonnel est désigné nouveau champion calédonien. la revanche a lieu quelques semaines plus tard,coup de théâtre ! Charbonnel, blessé à l'arcade sourcilière, abandonne. Après une nouvelle victoire par ko sur le Britanique Holliday, Alex défend son titre calédonien face à Eugène Canaldo le 03 juillet 1924 et c'est son dernier combat. Après une large victoire il se retire du ring. il est tout de même reconnu comme le meilleur boxeur calédonien de son époque.
il exploitera sa station agricole à ponérihouen ou il décédera le 13 février 1959, il est enterré au cimetière de Ponérihouen

MARIE FRANCOISE KABAR

Née le 10 février 1867 à Sainte Rose à la Réunion, elle est le 9e enfant de Jolimont Kabar et Héloïse Nezet. Ces derniers, attirés par la propagande lancée par le gouverneur Guillain en faveur de la Nouvelle caledonie quittent leur île et arrivent sur le territoire le 24 mai 1868.
Après un cours séjour à Nouméa, la famille s'installe à Houailou, sur une propriété appellée Sainte Rose en souvenir de la Réunion. Jolimont y plantera les premiers pieds de letchis.
Le 8 mai 1886, Marie Francoise épouse Auguste Courtot, dont elle a 3 enfants : Cecile, Charles, Alexandre.
Après le décés de son mari en 1901, ses deux fils étant à la guerre, elle s'installe à Thio ou elle exerce les fonctions de sage femme au dispensaire du village pendant 2 ou 3 ans, puis à Voh où elle s'occupe des enfants de sa fille Cecile Devillers.
Enfin, auprès de sa fille, elle revient sur Nouméa où elle s'éteint le 7 janvier 1935 à la cité de Saint Louis.
On la depeint comme une femme simple, d'une grande discrétion et d'une extrême gentillesse

AUGUSTE GEORGES COURTOT

Il est né le 08 novembre 1851  à Lons le saulnier dans le Jura , il épouse  le 09 mai 1886 Marie francoise KABAR née le 10 février 1867 à Sainte Rose à la Réunion. De leur union naitront 3 enfant : Cécile Héloise (qui épousera Georges Armand DEVILLERS), Auguste Charles, et Alexandre louis (qui épousera Edith denise mireille DEVILLERS).
Ex-surveillant des lignes télégraphiques, il contracte une lèpre sèche nerveuse. Il est  alors "interné" a BELEP  où il exerce les fonctions de gardien des établissements sanitaires. En 1897, alors qu'il est hospitalisé depuis 16 mois, il supplie les autorités sanitaires de lui envoyer du savon, du sel , des allumettes, de l'alcool camphré et une baignoire.
Ses demandes sembles rester sans réponse de la part de l'administration : " je suis francais et ancien serviteur, ecrit-il dans ses lettres, je ne mérite pas d'être méprisé et abondonné comme je le suis depuis quelques mois.
Enfin il demande à être envoyé en france aux frais de la colonnie pour qu'il puisse se faire soigner.
Il y décéde  le 24 décembre 1901 à Paris.

ci-dessous Auguste Courtot et son épouse Marie Françoise Kabar, fille de Jolimont Kabar, et leur fille Cécile.